Comment vivons-nous ensemble ?

Comment vivons-nous ensemble ?

07 avril 2020 Georg Soldner 18195 vues

La pandémie de coronavirus nous met au défi en tant que communauté, elle réclame notre vigilance et notre prudence, notre détermination et notre patience. Pour la médecine anthroposophique, cette crise signifie fêter le 100e anniversaire de cette médecine dans le monde entier d'une manière différente de celle qui était prévue, et se mettre au service de la lutte commune pour surmonter ce défi sans précédent.


Dans le champs de travail international de la Section médicale, sur la base de décennies d'expérience dans le traitement des infections virales et des pneumonies, la question d'un concept-cadre de prévention et de thérapie – en plus des recommandations générales d'hygiène et des directives médicales – a été examinée très tôt. Un échange animé s‘est mis en place avec l'arrivée des premiers rapports d'expérience et de suggestions complémentaires concernant les applications externes, les médicaments et les exercices d'eurythmie thérapeutique pour le renforcement préventif des défenses immunitaires. Un réseau de cliniques anthroposophiques, dont certaines gèrent des unités de soins intensifs, et des démarches de documentation scientifique de la thérapie ont vu le jour. Tous les stades de la maladie sont pris en considération, des soins ambulatoires et hospitaliers jusqu'aux patients sous assistance respiratoire. Alors que les concepts de traitement intégratif se mettent en place, les médecins et soignants doivent accepter une situation difficile pour eux : s'ils sont eux-même contagieux et malades, ils doivent se retirer pendant une période suffisante. La prudence, l'attention, la patience et la disposition à faire des sacrifices sont des qualités nécessaires pour affronter et traverser cette maladie. Aux épicentres de la crise, en Italie du Nord, en Espagne, en Alsace, les services d'urgence, les soins intensifs et le personnel soignant travaillent au-delà des limites de leurs capacités et au risque de leur vie.

Il est apparu que la communication, le langage que nous employons face à cette situation, revêt pour beaucoup une importance primordiale. Le fait qu'un court article de l‘hebdomadaire Das Goetheanum ait été rapidement partagé plus de 100 000 fois sur Internet et rapidement traduit en plusieurs langues témoigne du besoin de mettre des mots sur cette expérience d'un phénomène encore inconnu. Dans le même temps, plusieurs présentations ont été publiées, qui s'efforcent de mieux comprendre cette crise et d'utiliser des concepts appropriés. Dans ce qui suit, seuls quelques aspects vont être ajoutés, qui peuvent nous permettre de mieux discerner des qualités auxquelles nous devons maintenant être attentifs et réfléchir, et peut-être redéfinir à l'avenir.

Où tout a commencé

Wuhan est l'une des plus grandes villes de Chine au confluent des fleuves Yangtsé et Han.(1) Le fait que les Chinois se désignent eux-mêmes par le nom de peuple Han remonte au nom de ce fleuve de plus de 1500 kilomètres de long. La ville s'est développée à partir de plusieurs villes qui étaient à l'origine séparées par ces rivières, et il existe encore de nombreux lacs dans la zone urbaine. Le climat de cette « ville des rivières » est humide avec un été subtropical chaud. Le climat et la pollution atmosphérique sont assez comparables à la vallée du Pô, dans le nord de l'Italie. Sur le plan économique, les activités se concentrent principalement sur la production de fer (à partir de minerais et de charbon indigènes) et l'industrie sidérurgique. Ainsi, un laminoir à froid a été construit avec l'aide d'experts allemands de la ville jumelle de Duisbourg. Il existe désormais également une liaison ferroviaire pour le transport régulier de conteneurs entre Duisbourg et Wuhan. Wuhan est le plus grand port intérieur de Chine et reste accessible aux navires de mer. Le port de Duisbourg est considéré comme le plus grand port intérieur du monde, en tout cas le plus grand d'Europe. Wuhan se situe presque exactement à mi-chemin entre les grandes zones de Pékin au nord et Guangzhou (Canton), Shenzhen et Hong Kong au sud, Shanghai à l'est et Chongqing à l'ouest de l'immense empire. De multiples autoroutes proviennent de toutes ces directions et se rencontrent ici. Un lieu résolument « mercuriel » est le point de départ d'une pandémie mondiale et questionne la manière dont nous façonnons la mondialisation.

Wuhan connaît également des « Wet Markets » (marchés humides)(2), où l‘on fait commerce de tout, du crocodile aux chauves-souris, et pas toujours légalement. Sur le marché qui aurait été le point de départ de l’épidémie se trouvaient probablement plus de 100 espèces animales sauvages différentes. Un marché où se côtoient bien trop étroitement les divers animaux, les chauves-souris et les pangolins (dont l'importance pour le virus sars-CoV-2 semble être confirmée(3)) et les humains, alors qu'un tel rapprochement n'aurait jamais lieu dans la nature. En ce qui concerne le transfert de virus animaux à l'homme et leur propagation épidémique, il convient de noter que, par exemple, le virus de la rougeole a muté dans les temps anciens de l'agent pathogène de la peste bovine à celui de la rougeole hautement infectieuse, et ce en raison de la coexistence étroite de l'homme et du bétail, mais aussi d'une nouvelle forme de mondialisation de grande envergure à l'époque de l'Empire persan et d'Alexandre le Grand.(4) Par ailleurs, les virus de la rougeole étant si contagieux qu'ils « mourraient » rapidement suite à l'immunisation des personnes infectées, ils ont besoin de grandes villes pour survivre (en infectant de nouvelles personnes en bonne santé) malgré l'immunisation rapide de nombreuses personnes.

La zone administrative de Wuhan abrite onze millions de personnes. L'« entassement » humain ainsi que la proximité des humains avec les animaux et la destruction des habitats naturels des animaux favorisent ces dangereuses mutations virales. Cela peut également s'appliquer à la souffrance des animaux eux-mêmes, qui sont aujourd'hui si souvent contraints de vivre dans des élevages industriels contre nature. Une souffrance que l'animal, contrairement à l'homme, ne peut pas transformer en développement intérieur, mais seulement endurer. Il est intéressant de mentionner au passage qu'un laboratoire biologique a été créé il y a quelques années à Wuhan, afin de réaliser des recherches sur des agents pathogènes particulièrement dangereux (bsl-4), comme le virus Ebola.(5)

Enveloppes blessées

Lorsque Rudolf Steiner a donné la première conférence sur les fondements de la médecine anthroposophique le 21 mars 1920, il l'a conclue en soulignant qu'il faut d'abord examiner la « normalité de la maladie » en tant que processus naturel, puis se demander si celle-ci peut être comprise à partir d'un « certain monde lié au nôtre et s’infiltrerait dans notre monde comme par des trous non autorisés », et si l'on peut par ce biais parvenir à une meilleure compréhension des symptômes de la maladie.(6) La question d'un monde aux frontières de notre monde et de notre relation avec lui se pose ici d'une part vis-à-vis du monde animal et d'autre part vis-à-vis du monde du vivant. Les virus eux-mêmes ne sont pas vivants d'un point de vue scientifique. Ils proviennent d'organismes vivants et présentent un lien étroit avec les structures qui portent l'information génétique pour la formation des protéines de la cellule, mais après avoir quitté leur « cellule mère », ils sont devenus des « passeurs de frontières » morts au sein du vivant, dont la particularité est de pouvoir passer à d'autres organismes vivants, les « contaminer » et ainsi se multiplier. Là, ils peuvent très probablement aussi avoir des propriétés utiles, par exemple les innombrables virus de notre flore intestinale, ou s'avérer très nocifs s'ils pénètrent dans l'organisme humain avec leurs informations étrangères provenant d'autres contextes de vie, par exemple de la chauve-souris, et y provoquent une auto-aliénation dans les tissus affectés, à laquelle l'organisme répond par une inflammation, comme l'auteur l'a déjà décrit précédemment.(7)

Avant la Première Guerre mondiale, Rudolf Steiner a clairement indiqué la relation entre la souffrance animale et les maladies épidémiques. La grippe dite espagnole de 1918 à 1920 a causé la mort de 25 à 50 millions de personnes dans le monde en deux vagues. Le taux de mortalité était de 1,5 à 3 %, max. 6 %(8), comme aujourd’hui avec Covid-19. La guerre mondiale a favorisé la pandémie par une mobilité accrue, à cette époque les gens mouraient le plus souvent entre 20 et 40 ans (âge des soldats). L'agent pathogène provenait de la grippe aviaire, une maladie animale observée pour la première fois en Italie en 1878, d'où elle s'est propagée au-delà de l'océan. Certaines variantes du virus de la grippe aviaire ont été transmises dans des cas individuels à l'homme, aux animaux de zoo tels que les léopards et aux chats domestiques. L'origine de la mutation du virus, qui a créé l'agent pathogène de la grippe espagnole9, remonte l'entrée des États-Unis dans la guerre mondiale en 1917 (« La mobilité accrue induite par la guerre a favorisé la propagation mondiale », Wikipédia(10)), avec son agriculture déjà bien développée au sens moderne(11). En examinant l'entrée Wikipédia sur la grippe espagnole(12), la première chose qui frappe est l'image de policiers portant des masques respiratoires à Seattle en 1918, une image qui, à l'exception de la coupe des uniformes, pourrait être d'aujourd'hui. Ici aussi, on rencontre la mondialisation et la proximité avec les animaux.

Il ne fait donc aucun doute que nous avons affaire à une forme de maladie épidémique de masse qui « pénètre par les trous ». L'époque du changement social forcé, de la mondialisation s'accompagne de la transformation des virus en constante évolution. Dans cette pandémie émanant des animaux, nous vivons « comme par des trous » une interaction pathologique entre le monde vivant animal et l'homme, mais aussi entre le monde animé et le monde inanimé, en ce sens que les virus sont des passeurs de frontières entre les deux.

Une question doit fondamentalement être posée : comment est-il possible pour les humains, les animaux et la Terre, avec son poumon végétal et ses profondeurs minérales, de vivre ensemble de manière saine, ordonnée et harmonieuse ? Une compréhension réductionniste de la nature et du monde s'avère insuffisante et destructrice pour le vivant. C'est justement dans le monde des bactéries et des virus que nous faisons l'expérience de l'unité et de l'interaction mondiales du vivant : le comportement de chaque être humain sur cette terre peut changer la réalité de la vie de tous les autres. Donner aux animaux des quantités massives d'antibiotiques, qui sont en réalité destinés à de graves maladies humaines, crée des bactéries multirésistantes qui apparaîtront bientôt sur tous les continents. En perforant des frontières et des habitats sains, on favorise les mauvaises interactions entre les écosystèmes, qui faudrait comprendre et traitées de manière adéquate : humaines et animales, animées et inanimées.

Comment vivons-nous ensemble ? Respiration et détresse respiratoire

C'est une question centrale dans cette crise. Elle concerne autant la distance que la relation. Et ce qui s'échange entre nous de façon si invisible et pourtant si importante pour toute notre vie. Elle interroge la véritable réalisation de notre interrelation globale dans « une » sphère du vivant. Cette crise nous interpelle, elle interpelle la volonté de l'individu, autant dans le maintien de la distance que dans la bienveillance nécessaire, dans l’engagement envers nos semblables et tous ceux qui vivent avec nous dans notre sphère de responsabilité. Nous pourrions dire que nous avons besoin d'une « volonté de fer », mais également d'une attitude respiratoire-vibratoire. Cette crise est une grande pause après des années de dynamique de plus en plus essoufflée et destructrice pour la vie de la terre. Il est question maintenant d'une nouvelle capacité à respirer dans la sphère sociale. Quel est le rapport avec le fer ?

Wuhan est un centre de l'industrie sidérurgique. Environ la moitié de la production mondiale d'acier (1691 millions de tonnes), soit 832 millions de tonnes d'acier, a été produite en Chine en 2017. L'air au-dessus de la ville en est empreint. La peur actuelle de voir nos semblables étouffer est en correspondance avec la pollution que les habitants de villes comme Wuhan, mais aussi de nombreuses autres régions touchées par le smog, comme la vallée italienne du Pô, subissent à travers l'air vicié exhalé par l'industrie et le trafic. Une expiration qui affaiblit également le système immunitaire des habitants via les poumons.

Mais nous respirons avec le fer, du fer finement réparti, 500 milligrammes dans chaque litre de notre sang, dans lequel sont actifs les deux tiers du fer de notre corps, soit 4 à 5 grammes. Nous assimilons ce fer dans notre corps grâce à une enzyme cuivre-dépendante. En tant que substance naturelle toxique, nous l'incorporons dans l'organisme vivant avec la protéine de transport transferrine. La transferrine devient rougeâtre et renforce déjà les défenses de notre corps, qui dépendent souvent du fer. De fins complexes fer-soufre permettent notre respiration intérieure, notre vie. Le mouvement psychique est rendu possible par la myoglobine, où le fer est encore « potentialisé »(13) et où un atome de fer est lié par quatre atomes d'azote de manière à pouvoir capturer et libérer de l'oxygène. Ensuite, nous l’élevons au plus haut niveau dans le sang rouge. Les jeunes précurseurs divisibles de nos cellules sanguines expulsent leur noyau, passent par une phase de mort cellulaire imminente et absorbent ainsi un noyau de fer, dans lequel quatre de ces complexes fer-azote, les « globines », sont liés ensemble dans un « tétramère » en quatre parties(14) et forment un complexe respirant différencié avec lequel nous absorbons l'oxygène de l'air. Ces érythrocytes « matures » sont extrêmement stables, permettent la respiration et constituent également la base de l'organe porteur de chaleur, le sang.(15) Le fer est maintenant extrêmement finement réparti et présente des propriétés qui ne sont pas possibles dans le monde extérieur purement minéral, où le fer rouille simplement à l'air. Notre propre physiologie est cependant basée sur les « plus fines dilutions » du fer. « La méditation des processus métalliques peut devenir une approche médicale du monde éthérique »(16), écrit Broder von Laue, à qui l'auteur doit beaucoup dans cette réflexion. Le « monde éthérique », c’est le monde des vivants, qui comprend également les processus physiologiques décrits ici.

La Terre est la planète la plus riche en fer de notre système solaire. Le noyau de la terre est probablement constitué de fer semi-liquide, dont le magnétisme protège les couches de la terre des radiations solaires excessives et permet ainsi la vie sur terre. De même, le noyau de nos globules rouges en circulation transporte du fer finement distribué et « potentialisé ». Base de notre respiration, de notre vie, le fer est essentiel à notre capacité de différenciation, à notre système immunitaire. Si nous voulons apprendre comment nous connecter au monde et en même temps nous en démarquer, nous y affirmer, alors nous pouvons essayer de comprendre plus profondément le fer qui est en nous. C’est ce que conseillait Rudolf Steiner aux médecins lors de son premier cours.(17) Il est temps d'élaborer une nouvelle conscience du fer, pas seulement une conscience industrielle, façonnée « selon sa valeur matérielle », mais une conscience du fer vivant et organisé dans son importance élémentaire pour notre vie, notre respiration, notre conscience et nos actions. La chaleur qui coule en nous, la force d'initiative, le courage, la détermination mentale et la volonté de faire des sacrifices sont essentiellement dues à la « potentialisation » physiologique de ce métal. En médecine anthroposophique, du fer, du fer météorique, des minéraux de fer tels que le phosphate de fer naturel (Vivianit), sous forme substantielle et diluée (« potentalisée »), ainsi que des complexes de fer produits par voie pharmaceutique sont utilisés pour renforcer la chaleur corporelle et le système immunitaire, mais aussi face à des troubles de l’anxiété ou de panique et dans le traitement de la pneumonie.(18)

Les personnes gravement atteintes du Covid-19 risquent de mourir de détresse respiratoire et de manque d'oxygène. L'étouffement, la détresse respiratoire, les dangereux mélanges d'air expiré se révèlent aussi comme un symptôme précis de la crise écologique globale de notre planète. Il n'y a pas de lit d'hôpital ni de respirateur pour la Terre. Dans chaque communauté, dans le monde entier, le désir d’une cohabitation responsable et respirante, empreinte de retenue et de bienveillance, voilà comme une signature essentielle de cette pandémie.

« Et quiconque comprend vraiment toute l'étendue de la respiration connaît les pouvoirs de guérison émanant du plus profond de l'être humain. » Rudolf Steiner, 13 octobre 1923(19)


1 Page Wikipediaage Wikipedia

2 Chinois 街市. Marchés où sont principalement commercialisés des animaux vivants ou fraîchement abattus. 3 Voir la publication dans ‹Nature› du 26 mars 2020, qui prouve que le pangolin était probablement un hôte intermédiaire essentiel du virus sars-CoV-2, dont l'homme seul porte la responsabilité : T. Tsan-Yuk Lam et al., Identifying sars-CoV-2 relatedcoronaviruses in Malayan pangolins. «The discovery of multiple lineages of pangolin corona- virus and their similarity to sars-CoV-2 suggests that pangolins should be considered as possible hosts in the emergence of novelcoronaviruses and should be removed from wet markets to prevent zoonotic transmission.»

4 Voir ici (2020).

5 Nature news, Inside the Chinese lab poised to study world’s most dangerous pathogens, Nature 542, 399–400 (23 February 2017) doi:10.1038/nature.2017.21487.

6 R. Steiner, Geisteswissenschaft und Medizin. ga 312, 8e édition, Dornach 2020, conférence du 21 mars 1920.

7 G. Soldner, Das Coronavirus. Goetheanum, 12.3.2020.

8 Niall P. A. S. Johnson, Juergen D. Mueller, Updating the Accounts: Global Mortality of the 1918–1920 ‹Spanish› Influenza Pandemic. In: Bulletin of the History of Medicine. Volume 76, no 1, 2002, pp. 105-115.

9 SJ Gamblin et al., The structure and receptor binding properties of the 1918 influenza hemagglutinin. In: Science. Volume 303, no 5665, 2004, pp. 1838-1842, doi: 10.1126/science.1093155.

10 Page Wikipedia.

11 « En raison de la mécanisation, la productivité du travail dans l'agriculture américaine était de 70 à 90 pour cent plus élevée en 1910 que dans l'agriculture allemande et anglaise. », p. 31.

12 Page Wikipedia.

13 Voir à ce propos : Hans Broder von Laue, Meditatives Üben an Metallprozessen als ärztlicheAufgabe: (M)ein Umgehen mit der Eisen- und Kupferphysiologie. Der Merkurstab. Zeitschrift fürAnthroposophische Medizin 2016; 69(2) pp. 117–126. doi:ht- tps://doi.org/10.14271/dms-20618-de. Ainsi que : M. Sommer, Metalle undMineralien als Heilmittel. 1ère édition 2017, aethera aux éditions Urachhaus, Stuttgart.

14 La signature du 1:4 s'impose donc de bout en bout, de la forme humaine (tête et membres) à l'architecture du cœur à quatre chambres, en passant par le globule rouge individuel et le complexe fer-azote respiratoire individuel.

15 Voir R. Steiner, Humanities and Medicine, aao, 3e Cconférence du 23 mars 1920.

16 Hans Broder von Laue, a. a. o., p. 125.

17 Voir R. Steiner, Geisteswissenschaft und Medizin, a. a. o., 12e conférence du 1.4.1920, et : Hans Broder von Laue, a. a. o.

18 Voir Vademecum anthroposophische Arzneimittel. Der Merkurstab 70, supplément, 4eédition 2017.

19 R. Steiner, Das Miterleben des Jahreslaufes in vier kosmischen Imaginationen, 8e édition, Dornach 1999.