Économie de la terre
La rencontre sur l’agriculture du 6 au 9 février au Goetheanum portera sur des modèles pratiques de gestion durable et associative.
La nature est la base de la vie de l’homme. L’économie crée des plus-values à partir des biens naturels. Dans le domaine des aliments, celles-ci sont existentielles. Pour les matières premières valorisées par l’industrie, les plus-values sont une contribution au bien-être. Globalement, l’agriculture biodynamique a l’ambition de maintenir dans le processus de production les moyens naturels, les plantes et les animaux, avec le but d’améliorer la vitalité, la fécondité et la force productive. Dans une entreprise industrielle, ces objectifs ne sont pas réalisables – les moyens de production s’usent et doivent être renouvelés.
Travailler ensemble aux différentes missions
L’agriculture comme domaine économique a donc la légitimité pour développer et mettre en pratique des modèles d’économie durable et associative, la référence étant la capacité de rendement du sol fertile.
Dans une association, tous les partenaires de la chaîne de création de valeur – production, transformation, commerce de gros et de détail, consommateur – travaillent solidairement. Ils élaborent une conscience commune de leurs missions, évaluent la situation du marché selon les quantités de marchandise, la fixation des prix et la demande. Sur ces bases, ils régulent la qualité, la quantité et les prix. Ils s’occupent également des questions de la propriété du sol, avec des crédits à l’investissement et le financement pour la sélection et la recherche. D’autres innovations ont lieu dans des zones d’associations régionales, communautés économiques de consommateurs et de fermes (agriculture solidaire) ainsi que dans des concepts comme Food Systems et True Cost Accounting.
Rencontre « Économie de la terre entre ferme et monde », 6 au 9 février 2019, Goetheanum, Lien Charte pour une économie associative Lien