Lumière intérieure et force

Lumière intérieure et force

29 août 2019 Antje Schmidt 2693 vues

Du 31 juillet au 4 août s’est tenue un congrès d’été de la société anthroposophique en Grande-Bretagne sur le thème « Lumière intérieure et force ». Il y était question de renouvellement spirituel.


Sur le domaine d’Emerson College s’étaient rassemblés environ 70 participants pour assister à un programme inédit. Marah Evans nous avait invités à fréquenter le monde de l’âme qui vit en nous – avec parfois des sentiments d’insécurité dus à l’ignorance – dans la droiture et la franchise.

L’âme qui se vit comme vulnérable, donc pas encore connaissante, a une attitude ouverte. Cette ouverture permet d’atteindre des profondeurs de l’âme et de les faire parler – un potentiel pour de nouveaux Drames-Mystères par le vécu compréhensif de biographies. Michael Chase montra des masques et des gestes spécifiques développés pour l’usage en prison concernant des étapes de vie importantes et la façon de les vivre dans les sphères des planètes. Richard Ramsbotham rendit perceptible un sentiment d’élévation et de présence spirituelle dans la rencontre d’Andreï Biély avec Rudolf Steiner.

Un potentiel de forces concentrées

La voie de Saturne fut introduite en marge de la rencontre. Ici on va de la perception sensorielle par étapes vers des perceptions suprasensibles. La voie de la Lune en revanche commence à l’intérieur, dans les couches inconscientes du corps et de la volonté, et mène pas à pas vers la conscience et vers des perceptions suprasensibles claires.

Jeremy Naydler présenta le rapport de la lumière avec le spirituel, comme l’électricité, particulièrement dans le protocole de téléphonie mobile 5G. À ce moment-là, j’aurais aimé avoir du temps pour méditer nos questionnements et nos impulsions, consciente de la chance d’une telle rencontre pendant laquelle les forces de l’âme, concentrées dans l’échange, apprennent à parler aux étoiles.

En guise d’ébauche de réponse, à la question de savoir ce que l’on peut faire pour l’humain et l’environnement à une époque à la fois comblée et affaiblie dans ses forces vitales, la dernière soirée donna la possibilité de remuer de la bouse de vache sortie d’une corne et d’en asperger l’assemblée. Et là, le ciel s’ouvrit ! Ce fut comme si le monde spirituel et les êtres élémentaires nous répondaient en nous bénissant !


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