Quand les chevaux de lumière dansent sur l‘écran …

Quand les chevaux de lumière dansent sur l‘écran …

27 novembre 2025 Sebastian Jüngel 206 vues

Beaucoup de personnes passent leur temps de manière plus ou moins passive devant les écrans. Dans le cadre du ‹ New Pegasus Project ›, des jeunes créent une chorégraphie de mouvements à partir de couleurs, de formes et de sons, et se penchent sur des alternatives réparables aux produits électroniques grand public jetables.


Au cours des deux dernières décennies, les écrans ont dominé la vie des jeunes. Le scientifique Jonathan Haidt établit un lien entre ce phénomène et la crise de santé mentale qui touche les adolescents dans divers pays. « C‘est là que nous intervenons », explique Nathaniel Williams. « Lorsque les jeunes créent eux-mêmes ce qui les intéresse, ils agissent de manière autonome et peuvent exploiter pleinement leur potentiel personnel ». Artiste et scientifique, il est responsable de la section de la jeunesse du Goetheanum et travaille depuis des années aux États-Unis et à l‘international sur des projets artistiques communautaires avec des jeunes.

Le ‹ New Pegasus Project › est né de ses réflexions. Au centre de ce projet figurent les ‹ chevaux de lumière › (Light Horses) qu’il a conçus. Ils permettent aux joueurs d‘exécuter une chorégraphie, des mouvements faits de couleurs, de formes et de sons, sur une surface de projection. Un ensemble de chanteurs professionnels, sous la direction de Jakob Bergsma, les accompagne.

« Nous tenons à engager un débat sur la présence des écrans et des médias dans notre monde moderne, ce qui implique de réfléchir à notre comportement face aux écrans », explique Nathaniel Williams. C‘est pourquoi le ‹ New Pegasus Project › propose également une réflexion sur l‘usage des appareils électroniques. Doctorant à l‘université de Twente (Pays-Bas), Frank Stiksma s‘engage en faveur de la réparabilité des appareils électroniques grand public. Il incite à examiner ce qui complique leur réparation et perpétue la culture du jetable. Il estime important de discuter de solutions possibles, « telles que la promotion de produits faciles à réparer et la création de communautés dédiées à la réparation ».


‹ New Pegasus Project › Ateliers, discussions et performances sur l‘art, la technologie, l‘écologie et l‘économie, du 16 au 20 mars 2026. Groupes cibles Écoles, foyers et établissements accueillant des jeunes.

Photo Phase pilote du ‹ New Pegasus Project › (Photo: Frithjof Möhle)